Entre Océanie et Asie

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(13/10/12) : Le voyage

Vous voyez quel air niais on peut avoir en disant "ouaiiiiiiis..." ? Très bien, vous avez maintenant conscience de mes mimiques d'émerveillement depuis quelques jours. Fascinée du début à la fin !

 

Ceci dit, avoir l'air naturellement perdue m'a permis de rencontrer du monde : mon copain a Nîmes qui a de suite perçu et partagé mon incompréhension quand pour la 3ème fois l'hôtesse appelait au rassemblement porte 6 sans entrainer de mouvement de foule ; mon amie la chinoise qui elle a habilement compris que je cherchais le même terminal qu'elle à Londres, en espionnant ma lecture d'un panneau à ce sujet ; mes potes les contrôleurs à qui j'ai vendu du rêve avec ma Redbull planquée (visiblement pas assez) dans mon bagage à main pour "fly like a plane" m'ont ils dit en chorégraphiant. Hélas, ils ont bien précisé que ça serait meilleur avec de la Vodka mais n'en avaient pas. C'est bien beau de proposer teh ! Pour me consoler j'ai donc partagé la canette avec eux, pendant qu'ils dépouillaient mon sac de tout son contenu afin de voir si j'avais pas un pack de 12 Redbull dissimulé.... Ma caméra nano et mon dico les a bien amusés d'ailleurs, j'ai eu le droit à quelques mots français sortis de nulle part. J'aurais passé l'après midi à papoter avec eux si je n'avais pas eu un avion à prendre ^^ Mais.... rapidement ensevelie par la foule qui cherchait sa porte d'embarquement, je suis revenue sur mes pas : "Could you tell me where I have to go please ?". Il m'y a acheminé, la larme à l'œil... Grandiose.
Finalement les 10h d'attente à l'aéroport sont vite passées, flâner et rêver prennent du temps et j'en sais quelque chose ! Par contre, l'avion c'est autre chose : ça a beau être une grande compagnie aérienne qui te réserve un petit coussin, une télé perso, une couverture et une collation, y dormir c'est atroce et inconfortable malgré tout : réveil toute les heures minimum. Je n'ai pas trouvé les repas immangeables, par contre, j'avoue n'avoir pu ingérer mon second british breakfast avec champignons, omelette aux courgettes et "saucisse en plastique jaune"... Bacon it's better !

Pas de péripéties ? Si toujours, mais minimes dans l'ensemble. J'ai juste eu quelques coups de speed quand par exemple, arrivée à Londres, nature peinture je suis sortie de l'avion sans me soucier de mon bagage en soute. Heureusement les "porters" sont là pour ça et se sont chargés de me le mettre au chaud en attendant que maman daigne arriver !

Quoiqu'il en soit, j'adore d'ores et déjà encore plus voyager !! Porter l'étiquette "traveller" c'est fantastique, j'adore l'ambiance dans les gares ou aéroports où tout le monde s'apprète à faire peut être le (premier) voyage de sa vie et s'entraide constamment. Ce n'est pas comme partout ailleurs, en ville ou même dans des zones reculées comme Florac, où tous les regards se portent sur la personne assise à même le sol avec son gros sac à dos et celui endormi sur le banc, quand tu voyages c'est tout autre chose : tout semble permis, du moins ça a été mon ressenti dans les pays où je suis passée. Avec cette ambiance là, je ne peux qu'être pressée d'arriver !!

Ce voyage représente vraisemblablement le projet le plus important de ma vie et me tient très à coeur, il constitue un accomplissement personnel ou devrais-je dire plutôt la première pierre vers cet accomplissement tant recherché...

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